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Du 1er au 19 février 2011 20h
Grâce à Dieu, ton corps
Mise en scène et chorégraphie : Paula de Vasconcelos
Avec Natalie Zoey Gauld, Benjamen Kamino, Erika Morin, David Rancourt, Paul-Antoine Taillefer

Le corps humain. Enveloppe sacrée, vaisseau temporel et charnel de l’âme. Contenant faillible et périssable de l’esprit, cette entité immense et éternelle.

Mon corps. Ton corps.

La thématique centrale de cette création repose sur l’interdépendance de l’homme et de la femme, du mâle et de la femelle, de tout et de son contraire. Comment réconcilier chair et esprit ? L’harmonie est-elle possible, ou sommes-nous condamnés à la turbulence et au combat ? Un spectacle théâtre-danse incarné par des danseurs, des comédiens et d’autres objets encore plus mystérieux. Grâce à Dieu, ton corps, la toute nouvelle création de Pigeons International.

Musique originale : Owen Belton
Marionnettes : Marcelle Hudon et Claude Rodrigue
Éclairages Stéphane Ménigot

Échelle des prix réguliers : de 20,37$ à 24,80$

Production Pigeons International

Cinquième salle de la Place des Arts
Billetterie 514 842-2112

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 Critique
Critique
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par Mélanie Thibault

Étreintes formelles


Crédit photo : Annie Diotte

Marionnettes et danseurs occupent la scène dans la nouvelle production de Pigeons International. Une danse de corps dénudés, qui allient mouvements précis comme improvisés dans un décor épuré. Tout est disposé pour la liberté et l’étreinte, pourtant, la passion ne se rend pas.

Ils sont quatre, plutôt six avec le joli couple de marionnettes. Leur technique, leur adresse, leur souplesse sont admirables. Ils osent, ils le font, se montrent nus, se dévoilent, s’autorisent cette belle liberté, tout à fait cohérente avec le thème principal du spectacle : la relation à l’autre, au corps de l’autre.

La danse contact a inspiré Paula de Vasconcelos qui signe une fois de plus la mise en scène et la chorégraphie. Dans le programme, elle décrit avec sensibilité comment son professeur, Andrew Harwood, maître de cet art de « toujours être en
contact avec l’autre », a pu l’influencer.


Crédit photo : Annie Diotte

Le mur blanc du fond laisse entrevoir en son centre des corps qui s’enlacent, jouent, se pelotent les uns contre les autres. Une belle trouvaille qui dynamise l’espace.

La première demi-heure de Grâce à Dieu, ton corps condense cette magie de la rencontre amoureuse, de la vie créée lorsque les corps se rencontrent, de l’ébullition physique des couples. La suite du spectacle en fait autant et cela s’éternise ; de longues scènes où l’intensité se distille par trop de redondance. Un spectacle où les cœurs battants ont peine à se faire sentir.

05-02-2011

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