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Jamais Lu Québec - 8e édition
6, 7 et 8 décembre 2018

Chaque année, le Jamais Lu Québec offre un accès brut aux paroles contemporaines, un portrait poétique de notre époque, un engage- ment à faire vivre la puissance fédératrice des mots. Pour sa huitième édition, le festival revient prendre d’assaut le Périscope, avec le plus neuf, le plus palpitant et le plus urgent de la dramaturgie de Québec.

Pendant trois jours, la salle de spectacle devient le QG du Jamais Lu Québec. Au moyen de la fiction, les auteurs allument des feux inspirants, rassembleurs et absolument énergisants qui suscitent la fête tous les soirs! Venez célébrer une fois de plus le formidable acte de résistance et d’humilité qu’est le geste d’écrire!


Textes : Une douzaine d’auteur(e)s et leurs textes inédits
Avec Une trentaine d’interprètes au service de nouvelles paroles


Crédits supplémentaires et autres informations

Direction artistique Marianne Marceau

JEUDI 6 DÉCEMBRE : UN COUP D’ENVOI ET DEUX LECTURES INTÉGRALES

18 H – Un coup d’envoi qui, surtout, ne définit pas l’indéfini : Pour ouvrir le festival, Marianne Marceau invite Mikaël Bergeron et Maryam Bessiri à réfléchir l’indéfini sans trop le nommer, mais plutôt en abordant la fascination et l’insécurité qu’il provoque. Mais soyez rassurés : la tournée de pizzas qui suivra sera, quant à elle, bien tangible !

19 H – Voir pour croire, de Marie-Ève Francoeur – lecture intégrale : Cette rigoureuse autrice de Trois-Rivières nous présente, après plusieurs années de travail dans le cadre d’une maîtrise en création littéraire parrainée par Larry Tremblay, le texte Voir pour croire, qu’elle qualifie d’un étrange mélange entre les univers de Nathalie Sarraute, Lars Von Trier et des Belles Histoires des pays d’en haut… Intriguant.

20 H 30 – Verglas, de Rosalie Cournoyer – lecture intégrale : Janvier 1998. La crise du verglas. Une maison plongée dans le noir. Rosalie Cournoyer nous livre un huis clos frissonnant dans lequel une fine couche de glace recouvre – en plus des fils électriques – les liens fragiles d’une famille en manque d’un peu de chaleur.

VENDREDI 7 DÉCEMBRE : UN TEXTE JEUNE PUBLIC SUR LE CONSENTEMENT

10 H – Princesse de personne, de Pascale Renaud-Hébert – lecture jeunesse : Le prince charmant ne viendra peut-être pas. Et s’il vient, est-ce qu’il doit réellement embrasser la princesse ? A-t-elle son mot à dire ? Qu’est-ce que le consentement, dans les contes de princesses ? Quel dénouement heureux, souhaitons-nous aux adolescent(e)s d’aujourd’hui ? Pascale Renaud-Hébert écrit ici une fable qui réinvente le dénouement des fables de princesses, à l’ère du #moiaussi. Une coproduction du Théâtre jeunesse Les Gros Becs et du Jamais Lu Québec, présentée au Périscope, qui s’adresse aux 12 ans et plus.

VENDREDI 7 DÉCEMBRE (LA SUITE) : LE CLASSIQUE ET ATTENDU ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES !

20 H – Cinq auteurs, cinq extraits de textes en construction :

Spaghetti, de Vincent Michaud : Préoccupée par la mort, une femme âgée décide de faire un legs à la postérité par le biais d’un vlog. Après mûre réflexion, c’est de sa sauce à spaghetti qu’elle veut faire don à l’humanité. Un texte qui mêle ludisme, web et sensibilité.

Food Club, de Samantha Clavet : Librement inspiré du très célèbre livre et film Fight Club, Samantha Clavet fait, avec son texte, la nuance entre la notion d’exister et de vivre. Et ce, en nous ramenant à l’un de nos besoins primaires : celui de manger.

Ce qui est invisible, de Jean-Denis Beaudoin : Le texte de Jean-Denis incarne en tous points la ligne éditoriale : il nous invite à tout être, à tout devenir, à tout dévoiler… Mais de cette liberté émane une inquiétude, une aura d’étrangeté qui qualifie si bien l’univers et la plume du jeune auteur.

Le Judas, de François Édouard Bernier : Un voyant observe, par l’oeil magique d’une porte, un non-voyant. Érotisme, pulsion, transgression… Un monologue mené par Maxime Robin, qui nous positionnera dans la peau du voyeur. Ou du non-voyant ?

Majorité – Conversations avec le futur, de Samuel Corbeil : Entre théâtre documentaire et science-fiction, Samuel Corbeil s’est entretenu avec des jeunes de 18 ans afin d’imaginer ce à quoi ils ressembleraient, en 2068. Ce texte invite le futur dans le présent avec un optimisme surprenant et plus que bienvenu.

SAMEDI 8 DÉCEMBRE : SOIRÉE ET PARTY DE CLÔTURE

20 H – La soirée de clôture C’qui est écrit dans l’rétroviseur : Olivier Arteau et Marianne Marceau ont demandé à quatre auteurs (Dominique Leclerc, Marianne Dansereau, Marc-Antoine Marceau et Samuel Matteau) de dresser le portrait de 4 individus dont la manière de vivre est plongée, d’une façon ou d’une autre, dans l’indéfini. Le hic, c’est que les auteurs n’ont accès qu’à un court extrait issu d’un entretien mené par les idéateurs, pour discerner l’unicité, l’indéfini, de ces êtres. C’est seulement lors de la soirée de clôture qu’ils se rencontreront. Ce sera l’heure de confronter le défini et l’indéfini, et de nuancer nos à priori.

21 H – Party de clôture
Pour souligner la fin du 8e Jamais Lu Québec, les festivaliers sont invités à prolonger le plaisir en venant faire la fête jusqu’aux petites heures du matin afin de faire vivre les mots un peu plus longtemps dans nos corps et dans nos têtes.

Autre activité – mercredi 5 décembre, 18 h, Maison de la littérature (40, rue Saint-Stanislas)

TARIFS
PRIX EN PRÉVENTE : 23 $ (jusqu'à la veille du jour de la première)
PRIX DÈS LA PREMIÈRE DU SPECTACLE: 36 $
Lors d'ajout de supplémentaire : billet à 36$ en tout temps
Les billets pour Foreman, spectacle présenté dans le Studio Marc-Doré, seront à 23 $* en tout temps, et ceux pour le déambulatoire La porte du non-retour à 12 $* en tout temps.

STUDIO MARC DORÉ : 23$ en tout temps

*Les taxes et les frais de services sont inclus dans nos tarifs

Une production Festival du Jamais Lu


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Théâtre Périscope
2, rue Crémazie Est
Billetterie : 418-529-2183

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