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28, 29, 30 et 31 mai
Lieu tenu secret
8 min 38 sec : Sans paroles
Horaire :
28-29-30 mai :
21h - 21h30 - 22h - 22h30 - 23h
31 mai :
14h - 14h30 - 15h - 15h30 - 16h

Théâtre miniature
Une trentaine de spectateurs seulement. Un lieu pas rassurant. Des scientifiques mutants dans un laboratoire déroutant. Sur une scène minuscule (40 cm sur 40 cm), des personnages majuscules, tous plus immondes et aimantés, se livrent à un combat sombre et déjanté. Ce n’est pas le cabinet du docteur Caligari, ce n’est pas non plus une chambre des horreurs, c’est le théâtre miniature et gore de Stéfan Boucher et Olivier Tardif, savants fous en rébellion contre la grosseur scénique et qui ont créé un théâtre de l’horreur à mi-chemin entre le combat de figurines de cire et le hockey sur table. Vous croyez que c’est une farce ? C’est une tragédie microscopique, inconfortable et loufoque... À vos risques et périls !
AVERTISSEMENT : Compte tenu de la nature sombre et repoussante des tragédies microscopiques, il est préférable que les spectateurs de 13 ans et moins soient testés et parfois refusés. Mais toute personne patiente avec un humour douteux est la bienvenue.

CONCEPTION ET INTERPRÉTATION

Stéfan Boucher
Olivier Tardif

Savant fous en rébellion contre la grosseur scénique
Le frère de la sangsue est le fruit d’une collaboration artistique entre Stéfan Boucher et Olivier Tardif. De formation différentes — Boucher étudie en musique à l’Université McGill et Tardif, en théâtre à l’UQÀM — ils partagent néanmoins le même intérêt pour les univers d’auteurs tels Lautréamont, Lovecraft, Edgar Allan Poe et se retrouvent tous deux engagés comme comédiens et auteurs lors de soupers-spectacle à la Maison Hantée de Montréal. Ils y explorent « la provocation et l’interaction avec le public. » Par la suite, viendront des manifestations de théâtre invisible, notamment à la Bibliothèque centrale de Montréal, dans divers cafés et bars de Montréal, dans un cimetière de Saint-Léonard, puis aux États-Unis. De 1998 à 1999, ils entament une exploration plus formelle de l’expression théâtrale au Cabaret Satyricon, aux côtés d’artistes comme Zoomba, Christian Vanasse et Gaétan Laporte. Ils y créeront leur première tragédie microscopique, Opus 29, suivie de Opus 21, présentée au Festival International d’été de Québec (2001), puis Opus 19, créée au même festival et présenté avec succès au Festival de théâtre de la rue à Shawinigan (2002).

Tragédie microscopique, Opus 17 est le quatrième « drame magnétique » imaginé par le duo de créateurs qui depuis dix ans se concentre sur l’art clandestin et subversif de la fresque réduite et s’amuse à déstabiliser le spectateur.


Toutes les photos sont du Frère de la sangsue