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30 et 31 mai - 1er et 2 juin
Théâtre La Chapelle
Français et anglais : 1h15

Théâtre du corps en installation
Connue internationalement dans le monde des arts de la performance et de l’installation, Julie Andrée T. poursuit sa tentative utopique de la perte d’identité et provoque la rencontre des corps dans un dispositif défiant les lois de la gravité et de la perspective. Pour mettre en jeu son essai chorégraphique, elle s’entoure de quatre personnes et invite les spectateurs à pénétrer et à se déplacer dans un espace dont la configuration superpose deux étages. Puis, à partir d’une liste d’actions s’inspirant largement des rituels du quotidien, les corps, les objets, le son et l’espace entrent en relation de manière conflictuelle, poétique, abstraite, mais reconnaissable. Délesté de ses repères habituels et de ses dernières certitudes, s’il lui en reste, le spectateur bascule dans le vertige du no man’s land.

CONCEPTION
  Julie Andrée T.
   
PERFORMEURS
  Julie Andrée T.
Frédéric Boivin
David Kilburn
et invités

Julie Andrée T.
Diplômée du Studio-Art de l’Université de Concordia, Julie Andrée T. est une figure de plus en plus incontournable dans le milieu de l’installation-performance, situant le corps et l’espace au coeur de sa recherche. Depuis 1994, elle a exposé ses oeuvres et présenté ses performances dans plusieurs centres d’artistes ou lors d’événements annuels tenus au Canada (Montréal, Québec, Ottawa, Toronto), aux États-Unis (New York, San Francisco) et un peu partout en Europe (Allemagne, Suisse, France, Suède). Membre fondateur du collectif d’artistes Roche papier Ciseaux de Québec, sa démarche personnelle suscite beaucoup d’intérêt, tant pour ses qualités formelles que son effet poétique. Ses performances, empreintes de maturité, résultent d’une réflexion sur l’art de la performance qu’elle pousse à ses limites et qui lui vaut une reconnaissance nationale aussi bien qu’internationale. Depuis quelques années, outre ses performances solo, elle multiplie les collaborations notamment avec PME et Jacob Wren (elle participait entre autre à En français comme en anglais It’s easy to criticize, présenté en 1999 à la Nouvelle Scène) et les chorégraphes Dominique Porte, Xavier Le Roi et Benoît Lachambre. Projet développé en trois volets Problématique provisoire s’est élaboré à Montréal, à Berlin et à Cologne.

Avec le soutien de la Société de Développement de Montréal


Photo par Guy L'Heureux