Source : Théâtre Denise-Pelletier
Extraits du communiqué
Pour saluer l’excellence artistique, le Théâtre Denise-Pelletier crée le Prix Françoise-Graton, qui sera remis pour la première fois à l’automne. Ce Prix vise à récompenser un ou plusieurs artistes de la saison, dont l’œuvre ou la performance allie avec audace les mots “art” et “éducation”. Tous les créateurs qui ont participé à l’un des quatorze spectacles de la saison 2017-2018, présentés à la Salle Denise-Pelletier et la Salle Fred-Barry, sont éligibles à recevoir ce Prix.
Pour la saison 2017-2018, les finalistes pour le Prix Françoise-Graton sont :

Crédit photo Martine Doucet
Pour la cohérence des langages, dramatique et scénique, dans sa direction de Doggy dans Gravel, Olivier Arteau ;
Pour la puissante théâtralisation de la parole rythmique devenue arme guerrière dans l’adaptation de L’Iliade d’Homère, Marc Beaupré et Stéfan Boucher ;
Pour le profond questionnement de l’injustice dans Antioche, en créant la rencontre improbable et délicate entre l’adolescente Jade, sa mère Inès et la mythique Antigone, Sarah Berthiaume ;
Pour la réflexion sur l’identité et la sexualité par son interprétation inspirée de Puck dans Le Songe d’une nuit d’été, Dany Boudreault;
Pour ce regard précis sur le harcèlement sexuel et sur la jeunesse étudiante à travers son écriture de Hurlevents, inspirée de l’œuvre des sœurs Brontë, Fanny Britt
Le lauréat du Prix sera annoncé dès la rentrée en septembre. Le Prix s’accompagne d’une bourse de 2 000 $.
Madame Françoise Graton
Madame Françoise Graton (1930-2014) a fait œuvre de pionnière. Elle a non seulement cofondé avec Gilles Pelletier et Georges Groulx le Théâtre Denise-Pelletier, autrefois appelé la Nouvelle Compagnie théâtrale, mais elle fut l’instigatrice de ce projet vivant d’art et d’éducation, accueillant au Gesù, dès 1964, les étudiants des deuxième et troisième cycles à des représentations de théâtre de répertoire et de création. La mise en place de matinées scolaires et l’engagement des professeurs à offrir à leurs étudiants un cadre et une réflexion entourant les spectacles, les thématiques et leurs enjeux, relevaient alors d’une innovation, rapidement devenue une nécessité absolue dans notre société.